Le réseau de galeries souterraines, creusé il y a des siècles sous la colline de La Croix-Rousse, alimente les fantasmes.
La conception des « arêtes de poisson » est unique au monde. Deux tunnels centraux sont superposés, parsemés de puits et de salles voûtées, à partir desquels partent perpendiculairement trente-deux galeries de trente mètres de longueur, parfaitement identiques. La date de construction reste incertaine et la fonction inexpliquée. Dans une ville à forte culture ésotérique, les « arêtes de poisson » agissent comme une caisse de résonance, mêlant arguments scientifiques, théories historiques variées, fantasmes personnels, dans une joyeuse liberté de penser, sans oublier un enjeu archéologique majeur, peu exploré, voire menacé.
Ni le service des ponts et chaussées ni le génie militaire ne connaissent l’origine des arêtes de poisson2. La première découverte des arêtes aurait été faite en 1651 par un fontainier3, puis vers 1959 lors de l’affaissement de la jonction des rues Grognard et des Fantasques
Plusieurs hypothèses sur l'utilité de ce réseau souterrain existent. Selon la première, les arêtes permettaient l’accès à la citadelle royale du XVIe siècle, aujourd'hui disparue3. La seconde fait de ce réseau un entrepôt du trésor des Templiers3,4. D'autres font remonter la construction de ce réseau à l'époque gallo-romaine5,4. Reste que certaines des arêtes ont peut-être servi de catacombes, des

voici l'entrée des GALERIES


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DEUX TUNNEL IDENTIQUES ALLANT JUSQU'A MIRIBEL (ain) H.2m85 l.lm90 L. 13km qui auraient pu servir à construire les arêtes de poisson : un tunnel pour amener les matériaux, l'autre pour évacuer. |
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1 des puits |
Ecroulement des immeuble de la rue ADAMOLIE suite au terrain instable
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