5 / LES ANCIENS DE L'ECOLE JACQUARD - LA MARTINIERE

E C O L E   J A C Q U A R D













LES CENTS MOINS N'UN REMERCIENT ANDRE GEOFFRAY, pour ses initiatives de rapprochements, des anciens élèves avec leur école,  pendant de nombreuses années.
Notre Directeur prend sa retraite : 

Mr.RUAT Directeur
CEREMONIE DE DEPART DE Monsieur RUAT



AVANT DE PARTIR EN RETRAITES Monsieur RUAT a fait visiter les CAVES DE L'ECOLE












-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
POUR INFO ET SOUVENIR :









  ANECDOTES  et SOUVENIRS de A.GEOFFRAY :


SOUVENIR D’ECOLIER


J’ai connu, dans mes classes
Des gens bien qui sont devenus célèbres
Des gens « moyens » qui ont été oubliés
Mais aussi des zigotos
Surtout UN.
Il « se ramassait » des raclées par les instituteurs et même par son père.
Ce qui ne l’a pas empêché de devenir un bandit jusqu’à être classé « Ennemi Public N°1 »
Des méfaits en tout genre et même des meurtres.
Et pourtant, à l’époque, des punitions salées. Il me souvient qu’il devait conjuguer des verbes à tous les temps. N’en faisant jamais la totalité, les reliquats doublaient.
Pour en arriver à 99 verbes (je suis sûr du nombre).
Et, il les a fait !!!
Pour autant, il n’est pas devenu un as de la langue française mais un spécialiste « de l’arithmétique » ?
  • Soustraction de biens en tout genre
  • Addition de billets de banque et bijoux…
  • Multiplication des agressions, vols, casses….
  • Division des « dividendes » avec ses préférés


L’avez-vous reconnu ?


----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

NOS DIPLOMES

 
 



C’était nos premiers diplômes !
Nous étions en 1958. Nous avions 14 ans.
Un livre sur le bimillénaire de Lyon (en 1957) et un versement de 500 Francs sur le Livret de Caisse d’Epargne offert par la Anciens.
Pour l’élève « meilleur camarade ».
Un livre dédicacé par le Professeur de Gymnastique de l’Ecole Normale pour le 2ème des Ecoles de Lyon au Brevet Sportif. Test passé avant le Certificat d’Etudes qui rapportait des points en cas de moyenne trop faible (4/5 points). Mais le zéro était toujours éliminatoire !
Souvenirs conservés par miracle.



  ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

RENCONTRE AMICALE avec A.GEOFFRAY, Micheline et Gérard LACHENAL et les anciens de JACQUARD :





========================================================================

SOUVENIR ET ANECDOTE d'un 100-1, ancien et manager du groupe Jacquard

  1.   DOULOUREUX SOUVENIR



L’école primaire c’est « l’école de la vie ». Nos parents ne pouvaient pas tout nous apprendre.
On y côtoyait nombre de situations pour nous aguerrir.
Les punitions, les récompenses, la vie en communauté, les bobos, les cocasseries, les injustices parfois.
Enfin tout ce qui a fait de nous des hommes responsables.
Nombreux sont les souvenirs. Parfois douloureux. A vous de juger.
« Nous devions être en 1952/53. J’étais môme.
Entre 17 heures et 17 heures 15, nous avions une récréation avant l’étude.
L’habitude c’était de jouer aux voitures. Nous étions des voitures et faisions le tour de la cour. Je tournais dans un sens et mon copain (Sauvez) tournait dans l’autre. Un coup de sifflet sous le préau…
Nous avons tous les deux tourné la tête. Choc ! Etoiles !
Il était plus petit, ma lèvre supérieure gauche n’a pas résisté.
A moitié sonné, je me suis assis au pied d’un piler du préau. J’étais dans le brouillard, pas vu le temps passer.
Soudain, j’ai réalisé que la cour était vide. Personne n’avait remarqué mon absence (… ???).
Ma lèvre fendue pendait (je ne l’ai jamais vue).
Heureusement un instituteur est passé sous le préau.
Que fais-tu là ? Difficile de répondre avec une lèvre dans un tel état !
Je te ramène chez toi.
Ma mère affolée. Direction Hôpital de la Croix Rousse.
Il était déjà tard, personne dans cet hôpital. A force de tourner dans les couloirs, nous avons rencontré un interne encore présent.
Hola ! Vite avant que je parte.
Couture en catastrophe…..A VIF. Aie ! Aie ! Aie !
Retour à la maison avec un balaise pansement.
Mon père :
Cela ne se verra pas quand tu vas te marier !
Une phrase souvent entendue au cours de mon enfance.
En effet,
Malgré les circonstances, du beau travail !   





------------------------------------------------------------------------------------------------------------------






UNE RENCONTRE INTERESSANTE AVEC LE GROUPE DES ANCIENS DE JACQUARD,
organisée par leur leader ANDRE GEOFFRRAY a eu lieu le 
15 NOVEMBRE 2016.
REPAS PRIS EN COMMUN, chez COPAINS/COPINES 
rue Duviard : bonne ambiance.
Puis, visite de l'ECOLE JACQUARD (groupe scolaire JOSEPH CORNIER) avec son Directeur Mr.RUAT qui nous a réservé un excellent accueil.
Très beau bâtiment ancien comportant deux grands escaliers tournants en pierre, dignes d'un château.
Intérieur coloré,  très décoré par les enfants
peintures en tous genres : du talent !

 était présente : DOMINIQUE des "PETITES HISTOIRES DE LA CROIX-ROUSSE


Monsieur RUAT DIRECTEUR et DOMINIQUE des " PETITES HISTOIRES DE LA CROIX-ROUSSE"






Emotion de retrouver les lieux de notre enfance.













BESSIERES le petit frère de JEAN BESSIERES




D'AUTRES PHOTOS ....... LES PLUS JOLIES  FILLES DU QUARTIER
















Les enfants de l’école Jacquard allaient au catéchisme à Saint Augustin.
Il y avait aussi des enfants de l’école de la rue Grataloup.
La semaine avant la communion solennelle (le jeudi et le vendredi) nous allions « en retraite ». C’était chez les trappistes dans la Dombes.

Le jour de la Communion le quartier était en effervescence.
Pour chacun d’entre nous, c’était une récompense, nous étions l’étoile du jour.
Nos cadeaux :
  • Une montre (oh ! combien importante)
  • Un missel
  • Un chapelet
Je pense avoir été l’un des derniers « à faire sa communion » en costume avec brassard. Mon jeune frère était en aube.
Après la cérémonie religieuse, avant le repas, nous passions chez les voisins, amis, famille pour distribuer nos images saintes.
Des images imprimées à notre nom et datées.
Et comme dit Guignol « nous en retirions quelques pécuniaux ».
Le repas était un repas de fête. Très souvent, brochet froid, poulets de Bresse et pièce montée.
Ma mère se faisait aider par une dame du quartier très bonne cuisinière.
Nous étions « aux anges ».
Mais l’après-midi, il fallait aller aux Vêpres. C’étaient nos mères qui nous accompagnaient.
Vraiment une journée importante, marquante et inoubliable.

Mais ce n’était pas fini !!

Le lundi matin, tous les communiants du dimanche se retrouvaient pour une messe à Fourvière.
Croix Rousse – Fourvière, à pied…..avec mes mocassins neufs.

C’était mon père qui m’avait accompagné.




ECOLE LA MARTINIERE




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez signaler une rectification éventuelle, apporter des suggestions, souvenirs, photos. Merci.