13 / COMMENTAIRES ET ANECDOCTES ECOLE JACQUARD

UN GRAND MERCI à ANDRE GEOFFRAY QUI NOUS FAIT PARTAGER SES SOUVENIRS





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ECOLE JACQUARD MEMO ANECDOTES
ANNEES 1945 à 1960

CM2 Année 1955,1956
PUNITIONS

chez M.PILLAUDIN – Année 1955/56
Mon copain qui habitait à l’étage en dessous de chez moi, a écopé d’une punition:
Verbe à conjuguer à tous les temps, motif:
«Je m’obstine à bavarder alors que M.PILLAUDIN a réclamé le silence absolu dans la classe «
Il a fait sa punition mais il a recommencé car il n’avait mis qu’un seul «L» à PILLAUDIN.
Certifié exact

Monsieur DIOT CE 1

Ce maître avait des baguettes de différentes longueurs qu’il appelait Joséphine, Caroline…..etc.
Et le soir à 5 heures il disait «à l’abattoir».
Il pliait les punis sur sa cuisse et distribuait des volées de Caroline, Joséphine……
Il nous lançait, aussi, des bâtons de craie qu’il taillait en pointe.

Monsieur MARINGER CE 2

Un agneau au milieu de la meute
Tout le monde se souvient de cet instituteur pour sa gentillesse.
Pas besoin de coups de règles ou de punitions.
Nous étions classés chaque mois en fonction de notre moyenne.
1ère rangée les meilleurs
2ème rangée les moyens
3ème rangée les moins bons
C’était motivant de changer de rangée

Le premier de la classe avait le privilège, pendant un mois, de tenir à jour le relevé des bons points (et des mauvais points mais il y en avait peu)
Le samedi à 16 heures M. MARINGER disait «Rien sur les tables»
Et jusqu’à 17 heures nous lisait Sans Famille et Pinocchio.
Un régal
La GRENOUILLE de M.PILLAUDIN (encore!)
Le Père Pillaudin, surnommé «trois poils» en raison de sa calvitie, au demeurant un bon instituteur, nous fit un jour une leçon sur les batraciens. Et pour étayer ses dires nous avait amené une superbe rainette vivante.
Mais cette brave grenouille, peut être effrayée, et à force d’être manipulée, lança une impressionnante giclette
(d’eau nous pensons).
Eclat de rire général.
Même de M. Pillaudin non accoutumé du fait.
Ce jour là, le partage de cette joie avait creusé une brèche dans son sérieux inébranlable.

ANECDOTES PELE – MELE

* Les bons points et les mentions. Dans certaines classes, il était très difficile d’avoir une mention. Il fallait trop de bons points pour en avoir une (par exemple pour avoir un bon point, il fallait passer au tableau et donner le corrigé des devoirs de la veille sans se tromper). Lorsque l’on avait un nombre de mentions suffisant on avait droit à un livre.

*
* Les politiques de l’époque (surtout Pierre Mendès France) avaient décidé, compte tenu de la surproduction de lait en France (déjà) de distribuer gratuitement, un verre de lait par jour à chaque élève , et un cachet rose : des vitamines

* En fin d’année nous faisions une sortie en car – des vieux cars qui sentaient le mazout – certains étaient malades – Nous n’allions pas bien loin ( les Aqueducs de Beaunant – Le Mas Riller à Miribel – La ferme de la Jasserie au Mont Pilat)
Sauf dans la classe de M.PICHON en Fin d’Etudes où nous faisions un grand voyage.
En juillet 1957 il nous avait emmenés à Marseille puis Toulon en bateau Six Fours-Bandol
Beaucoup voyaient la mer pour la première fois.
Et encore, aujourd’hui, nous nous demandons comment il pouvait organiser tout çà, à cette époque.

* La discipline dans les classes – quand le Maître parlait on entendait voler une mouche – quand nous étions punis ou maltraités ( gifles, coups de règles, de baguettes….) nous n’en parlions pas à nos parents car la sanction était doublée.

* Les cartes muettes, c'est-à-dire avec aucun nom, sur lesquelles il fallait montrer avec une baguette, les villes les départements, les préfectures et pour l’Afrique les colonies Françaises: Afrique Equatoriale Française et Afrique Occidentale Française.

* L’odeur de l’encre et de la craie. Nous avions des encriers incorporés dans nos bureaux et la craie servait à écrire au tableau.
Quand le Maître demandait à un élève d’effacer le tableau ou de remplir les encriers, il prenait ça comme une récompense et une manque de confiance. Il se sentait responsable.

* C’était «l’après guerre» les enfants n’étaient pas très propres, les odeurs en étaient une preuve irréfutable.
A notre décharge, il n’y avait pas de salle de bains à la maison.
Honte, lorsque l’on nous faisait le test de cuti-réaction pour prévenir la tuberculose. On nous passait, avec un coton, de l’alcool sur la poitrine.
Et lorsque le coton était NOIR, le «coupable» se faisait réprimander devant ses camarades.

* Chaque matin, au tableau, il y avait une phrase de morale et nous la commentions avec notre maître.
Et des proverbes étaient affichés dans la classe. Exemple « l’eau est gratuite , c’est pourquoi le malpropre est impardonnable» - il y avait des pompes à chaque coin de rue, des fontaines gratuites car certains n’avaient pas l’eau courante, chez eux.

Ce ne sont que quelques anecdotes , nous pourrions écrire un livre.
Mais la plupart d’entre nous avaient le plaisir d’apprendre.
Ces Maîtres nous ont donné des valeurs que nous avons conservées.
Chacun dans son domaine, nous avons tous réussi notre vie d’ HOMME.
A.G



LES COPAINS D'AVANT



















A N E C D O T E :






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Les Esses en 1957

J’avais 13 ans, je faisais partie de l’équipe de foot de mon école.
Nous jouions à la Doua. Généralement nous étions accompagnés par un instituteur ou au moins un parent d’élèves. 
Mais pour ce match mon instituteur m’a appelé la veille, le mercredi :
« Personne ne peut vous accompagner, tu seras responsable de ce déplacement »
Dieu ! Quelle responsabilité !
Si cela paraît simple à ce jour cela l’était moins en 1957.
Il fallait récupérer le groupe (une douzaine) Rue Jacquard, prendre la Rue Denfert- Rochereau, descendre le boulevard, descendre les esses, prendre le bus à Serin.
J’avais une bande de vedettes mais pas qu’en football !!
Tout allait bien jusqu’aux esses. En bas, il m’en manquait la moitié. Ils avaient « coupé » à travers les chemins. Certains avaient cueilli des baguettes ( ???) pour leurs arcs et autres bêtises…
Les esses c’était la campagne.
Je me souviens aussi de la responsabilité financière. Il fallait prendre des cartes pour le bus. A l’époque le receveur compostait les cases.
Après le match, ils avaient droit à la limonade.
Non sans mal, j’ai pu ramener tout le monde à bon port.
Le lendemain régularisation des finances.
Nos instits prenaient des risques mais l’époque était plus calme et plus « sécuritaire ».
PS. Résultat du match – match nul 2-2

A.G

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ECOLE  JACQUARD


Un groupe a été constitué et j’en faisais partie.
Cela s’est passé dans « LA GRANDE SALLE »
Nous avons donc, préparé les tables, monté les plantes vertes
depuis la rue, mis les nappes, installé les petits fours etc…
Puis ce fut l’arrivée des voitures de « ces Messieurs ».
Je ne me souviens pas de la nature de la décoration mais
seulement du nom de la personnalité qui avait décoré notre
Directeur, Monsieur PINTON.
Nous avons assisté à toute la cérémonie « au garde à vous ».
Après le départ de ces messieurs, et la remise en ordre, nous
avons pu nous gaver des petits fours restants.
Ce qui n’était pas si courant, à notre époque.

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