27 / LA MONTEE DE LA GRANDE COTE


LES CENTS MOINS N'UN DU GROS CAILLOU
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 CI-DESSOUS



Histoire

Au Moyen Âge, cette montée est encore un chemin de campagne, bordé de terrains agricoles et notamment de vignes. Dès le XVIe siècle, devenant un axe majeur de liaison d'entrée et de sortie de la Presqu'île par le Nord depuis la porte Saint-Sébastien (ou de la Croix-Rousse), elle s'urbanise progressivement. De beaux immeubles avec fenêtres à meneaux témoignent de cette époque et de cette urbanisation précoce (le reste de la colline ne se couvrant d'immeubles majoritairement qu'à partir du XVIIIe siècle).
Alors que le reste des pentes et le plateau de la Croix-Rousse étaient principalement occupées par des congrégations religieuses, la Grand'Côte accueillait déjà de nombreux Canuts. En 1788, on y dénombrait 705 métiers à tisser1. Leur nombre s’accrut ensuite avec l’urbanisation des Pentes.
La Grand'Côte devint alors le point de passage des ouvriers qui descendaient à Lyon, vers les Capucins (le quartier des négociants ou de la Condition des soies). Elle fut notamment empruntée par les manifestants lors de la Révolte des Canuts en 1831.
De 1854 à 1930, la rue des Pierres Plantées fut incorporée à la montée de la Grande Côte2.
Dans les dernières décennies du XXe siècle, une politique de renouvellement urbain détruit la partie supérieure de la montée et les îlots attenants, créant une trouée bien visible dans le tissu urbain.
Certaines sections sont désormais piétonnes. La partie supérieure a été transformée : des escaliers, des jardins et une esplanade offrent un agréable panorama sur la ville.
La partie entre la rue des Tables Claudiennes et la rue Burdeau est la seule à avoir conservé sa largeur d’origine.

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J'attend vos observations.


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Quartier de la Soie - Pentes de la Croix Rousse

Quartier de la soie - Pentes de la Croix-Rousse
La Croix-Rousse, "colline qui travaille", pendant ouvrier et laborieux de Fourvière, la "colline qui prie", a été bâtie au début du XIXè siècle sur des terrains qui appartenaient aux communautés religieuses.
Les pentes de la Croix-Rousse font partie du territoire classé au patrimoine Mondial par l’Unesco en 1998.
L’important dénivelé a eu des conséquences sur le tracés des rues qui suivent les courbes de niveau, ou attaquent franchement les pentes et se transforment en escalier. Les zones anciennes aux rues étroites séparant les hauts immeubles percés de traboules diffèrent totalement des parties modernes.
Les Canuts (ouvriers en soie) occupaient les immeubles conçus pour eux et dimensionnés pour contenir les imposants métiers à bras et les nouvelles mécaniques inventés par Jacquard.
Des passages nord-sud dans le sens de la pente, les fameuses traboules, sont crées pour faciliter la circulation des piétons.

Le parcours


Quartier de la Soie - Pentes de la Croix-Rousse Visite guidée au départ de la Place Tolozan.

Place Tolozan (1) : en front de place, un immeuble monumental (XVIIIe) de soyeux lyonnais.
Par la place Louis Pradel et la rue Désirée, allez jusqu'au 7 rue St-Polycarpe. Voici l'immeuble de la Condition des soies (2) qui abritait le service chargé de la qualité de la matière première destinée aux canuts. Poursuivez jusqu'à l'église St-Polycarpe (3). Façade XVIIIe, par Toussaint Loyer.

La cour des voraces
Par la rue René Leynaud, obliquez montée St-Sébastien jusqu'au 27, résidence Villemanzy (4), ancien monastère des dames de Ste-Elizabeth (1665), puis caserne et hôpital militaire transformé en 1988 en résidence pour chercheurs étrangers, offre un magnifique point de vue sur le Rhône.

Au 7 place Colbert, visitez la Cour des voraces (5) haut lieu des révoltes de canuts. L’immeuble des Voraces est particulièrement remarquable avec son spectaculaire escalier de conception très moderne.

Par la montée St-Sébastien, rejoignez le boulevard de la Croix-Rousse et le Gros caillou (6), bloc de l'époque glacière trouvé en 1890.

Rejoignez la montée de la Grande-côte (7), l'une des voies d'accès majeures entre Lyon et le "village" de la Croix-Rousse, bordée de maisons depuis le Moyen-Age et qui conserve dans sa partie basse la physionomie qu’elle avait au XIXè siècle.

Le passage Thiaffait
Tournez à gauche rue René Leynaud jusqu'au passage Thiaffait (8). Beau porche à la Serlio, escaliers à double volée rejoignant la rue Burdeau.


Par les rues Burdeau et L. Sportisse, rejoignez l'amphithéâtre des Trois Gaules (9) (an 19 avant notre ère), où les premiers martyrs chrétiens furent jetés aux lions en 177.

Rejoignez la place Sathonay (10), ancienne abbaye royale de la Deserte (1296). Belle symétrie architecturale de part et d'autre de l'escalier.

La Martinière
Par la rue Louis Vittet, rejoignez la Martinière (11), ancien couvent des Grands Augustins, place Gabriel Rambaud ; en face, la salle Rameau (12), (1908), et la "seconde Martinière", du plus pur style "art nouveau".


Par la rue Thimonnier, allez jusqu'au quai de Saône. Au n°60, voici l'église St-Vincent (13), de style néo-classique, entièrement restaurée en 1990.





photos d'aujourd'hui :












CETTE MADONE SE TROUVAIT A L'ANGLE
 DE LA RUE : voir image ci-dessous


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