Figure emblématique de la Croix-Rousse, fervent défenseur de ses valeurs et de son patrimoine, encyclopédie vivante de l’histoire des canuts et de la colline qui travaille, Robert Luc, est décédé ce dimanche 12 mars à l’âge de 73 ans. Photographe, fondateur de la galerie Vrais rêves, correspondant de presse du Progrès pendant 26 ans, écrivain, historien, conférencier, guide de bambanes culturelles, historiques et résistantes, ce père de deux enfants aura marqué de son empreinte la vie sociale, associative, militante et culturelle de la Croix-Rousse. Concerné depuis toujours par la vie politique et sociale, il crée en 2008, avec la Compagnie du Chien jaune, la manifestation « Novembre des Canuts ». Un rendez-vous ludique et didactique toujours pérenne qui s’efforce chaque année, pendant une quinzaine de jours, de mettre en lumière l’histoire et l’apport social des tisseurs de soie.

Les CENTS MOINS N'UN DU GROS CAILLOU, n'ont que de bons souvenirs de lui,
il accompagnait nos rencontres, prenait des photos de notre groupe, nous faisait partager, en toute simplicité son savoir historique sur la Croix -Rousse
Nous le remercions encore,
 il a marqué notre vie.



Le 17 Mars 2017 à 16h30

HOMMAGE émouvant, rendu à notre ami,
Croix-ROUSSIEN ROBERT LUC
décédé le 12 Mars 2017

la salle du conseil de la mairie du 4ème était comble
ses enfants, petits-enfants et sa compagne étaient présents
Les associations croix-roussiennes aussi

il y a eu 4 prises de paroles pour relater son parcours et le remercier :

  • -GERARD TRUCHET parsident de la République des Canuts
  • -PHILIPPE VARENNE, Directeur de la maison des canuts
  • -VALERIE ZIPPER de la Compagnie du CHIEN JAUNE
  • -DAVID KIMELFELD, le MAIRE DU 4ème

VALERIE ZIPPER a lu un texte très très bien écrit par elle et surtout parfaitement évoqué 
elle a fait plaisir aux CENTS MOINS N’UN, en les citant

LE MAIRE a promis qu’une rue porterait le nom de Robert LUC sur le 4ème

le CHANT DES OUVRIERS de Pierre DUPONT 1846 a été chanté par 2 chanteuses talentueuses de la troupe du CHIEN JAUNE accompagnées d’un violoniste

ROBERT LUC en plus des souvenirs, nous laisse des livres, je les cite ici :
(voir FNAC, DECITRE etc.)

DES PHOTOS prises par ROBERT LUC, en noir et blanc étaient exposées dans la salle du conseil

UN FILM et DIAPOSITIVES, très intéressants, relatant sa vie étaient visibles dans l’entrée de la Mairie.

Pour en finir, un COCKTAIL a été proposé en fin de séance.(1846)

L E C HA N T D E S O U V R I E R S
Paroles : Pierre Dupont (1821-1870), chansonnier parisien.
Musique : Pierre Dupont.

Ecrite par l'un des premiers chansonniers de la classe ouvrière, "Le Chant des ouvriers" témoigne de l'éveil de la conscience de la classe ouvrière peu de temps avant la Révolution de 1848 et met en avant l'amour de l'humanité.



Le Chant des ouvriers

Nous dont la lampe le matin,
Au clairon du coq se rallume,
Nous tous qu’un salaire incertain
Ramène avant l’aube à l’enclume
Nous qui des bras, des pieds, des mains,
De tout le corps luttons sans cesse,
Sans abriter nos lendemains
Contre le froid de la vieillesse.
    Refrain
    Aimons-nous et quand nous pouvons
    Nous unir pour boire à la ronde,
    Que le canon se taise ou gronde,
    Buvons, buvons, buvons!
    À l’indépendance du monde!
Nos bras sans relâche tendus,
Aux flots jaloux, au sol avare,
Ravissent leurs trésors perdus,
Ce qui nourrit et ce qui pare :
Perles, diamants et métaux,
Fruits du coteau, grains de la plaine ;
Pauvres moutons, quels bons manteaux
Il se tisse avec notre laine !

Quels fruits tirons-nous des labeurs
Qui courbent nos maigres échines?
Où vont les flots de nos sueurs?
Nous ne sommes que des machines.
Nos Babels montent jusqu’au ciel,
La terre nous doit ses merveilles
Dés qu’elles ont fini le miel,
Le maître chasse les abeilles.

Au fils chétif d'un étranger
Nos femmes tendent leurs mamelles,
Et lui plus tard croit déroger
En daignant s'asseoir auprès d'elles.
De nos jours, le droit du seigneur
Pèse sur nous plus despotique :
Nos filles vendent leur honneur
Aux derniers courtauds de boutique.

Mal vêtus, logés dans des trous,
Sous les combles, dans les décombres
Nous vivons avec les hiboux
Et les larrons amis des ombres;
Cependant notre sang vermeil
Coule impétueux dans nos veines
Nous nous plairions au grand soleil
Et sous les rameaux verts des chênes.

À chaque fois que par torrents
Notre sang coule sur le monde,
C’est toujours pour quelques tyrans
Que cette rosée est féconde;
Ménageons-le dorénavant
L’amour est plus fort que la guerre;
En attendant qu’un meilleur vent
Souffle du ciel ou de la terre.

Pour entendre ce chant, il faut aller sur le site

Le Chant des ouvriers - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=6ImbmqG-tew
2 août 2009 - Ajouté par popololo6981
Pierre Dupont - 1846 Nous dont la lampe, le matin, Au clairon du coq se rallume, Nous tous qu'un salaire ...
www.youtube.com/watch?v=B5A9Ic6r6t8


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